Q.2 Dans Tristesse d’Olympio
(Victor Hugo - "Les rayons et les ombres" - 1837) :
" Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes. "
Vrai ! Il faisait beau en somme !
Le positif est exprimé par le négatif.
Il s'agit bien d'une litote..
Passez à la prochaine question.
Faux !
"Les champs n’étaient point noirs, les cieux n’étaient pas mornes ; "
Il faisait beau en somme !
Il s'agit en fait d'une litote : la litote atténue la chose en question en faisant appel à une formule négative : elle exprime le positif par le négatif.
.
Passez à la prochaine question.
Q.3 Les vers
suivants sont tirés du Crapaud (Victor Hugo, "La Légende des siècles", 1859) :
" J'étais enfant, j'étais petit, j'étais cruel ;
Tout homme sur la terre, où l'âme erre asservie,
Peut commencer ainsi le récit de sa vie. "
Vrai ! Il s'agit bien sûr ici d'alexandrins, composés chacun de 12 pieds.
Passez à la question suivante.
Faux ! Ce sont des alexandrins (composés chacun de 12 pieds) :
" J'é/tais/ en/fant/, j'é/tais pe/tit, j'é/tais cru/el "
Passez à la question suivante.
Q.4 Dans Booz endormi, Hugo écrit :
" C'est l'heure tranquille où les lions vont boire ", employant plusieurs mots là où un seul suffirait.
Vrai ! C'est en effet une périphrase : un procédé par lequel on désigne une réalité par une expression qui la définit
Passez à la
question suivante.
Faux ! C'est plutôt une périphrase : un procédé par lequel on désigne une réalité par une expression qui la définit
Passez à la question
suivante.
Q.5 Autour de quelle figure de style
Racine a-t-il construit le premier de ces deux vers extraits de Phèdre, 1677, "Acte I, scène 3" ? :
" Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. "
Vrai ! Il s'agit bien d'un oxymore.
Passez à la question suivante.
Faux ! Deux termes de sens contraire coexiste à l’intérieur du même groupe.
Il s'agit d'un oxymore.
Passez à
la question suivante.
Q.6 Vue sur l' "Horror" 1854 ; extrait du recueil "Les Contemplations" de Victor Hugo :
" Nous sommes les passants, les foules et les races.
Nous sentons, frissonnants, des souffles sur nos faces.
Nous sommes le gouffre agité ;
Nous sommes ce que l'air chasse au vent de son aile ;
Nous sommes les flocons de la neige éternelle
Dans l'éternelle obscurité. "
Comment s'appelle ce procédé
littéraire ?
Vrai ! Il s'agit en effet d'une anaphore : une répétition de mots en tête de phrase, de vers ou de proposition, ce qui engendre un effet de symétrie et de renforcement.
Passez
à la question suivante.
Faux ! Il s'agit plutôt d'une anaphore : une répétition de mots en tête de phrase, de vers ou de proposition, ce qui engendre un effet de symétrie et de renforcement.
Passez à la
question suivante.
Q.7 Extrait de la conscience (Victor Hugo, "La Légende des siècles", 1859) :
" Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : - Couchons-nous sur la terre, et dormons. "
Les rimes sont :
Vrai ! Elles sont effectivement suffisantes (2 sons communs sur les fins des vers 1 à 4), riches (3 sons communs sur les fins des vers 5 à 6) et plates (de type AA-BB).
Passez à la prochaine
question.
Faux ! Elles sont suffisantes (2 sons communs sur les fins des vers 1 à 4), riches (3 sons communs sur les fins des vers 5 à 6) et plates (disposées suivant le mode AA-BB).
Passez à la prochaine
question.
Q.8
"
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ? "
(Le lac - "Méditations poétiques" 1820 -
Lamartine)
De quelle formule de style s'agit-il ?
Vrai !
La métaphore du temps "l'océan des âges", assimilé à l'eau. Métaphore filée du temps qui coule.
Passez à la question suivante.
Faux ! Une métaphore.
Métaphore du temps "l'océan des âges", assimilé à l'eau. Métaphore filée du temps qui coule.".
Passez à la question suivante.
Q.9
" Souvenir, souvenir que me veux-tu ? L'automne
Faisait voler la grive à travers l'air atone "
(Nevermore "Poèmes saturniens/melancholia II" 1866 - Verlaine)
De l'un à l'autre des deux vers ci-dessus, nous observons :
Vrai ! Il s'agit bien d'un contre rejet.
Le contre rejet consiste à faire commencer à la fin d'un vers une unité grammaticale qui se poursuit au vers suivant alors que le rejet consiste à rejeter un mot, ou un groupe court, au début du vers suivant. Rejet et contre rejet sont des enjambements.
Passez
à la question suivante.
Faux ! C'est plutôt un contre rejet.
Le contre rejet consiste à faire commencer à la fin d'un vers une unité grammaticale qui se poursuit au vers suivant alors que le rejet consiste à rejeter un mot, ou un groupe court, au début du vers suivant. Rejet et contre rejet sont des enjambements.
Passez à la question suivante.
Q.10 Extrait des "Poésies" 1870, Rimbaud conclut ainsi Le Dormeur du val :
" Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit.
" ?
Alors que le premier vers à l'exemple de l'ensemble du poème peut se lire comme un euphémisme de la mort, le second vers est exprimé à l'aide de quelle formule de style ?
Vrai ! Il s'agit bien d'une périphrase telle que peut l'être la Grande Faucheuse au lieu de la mort..
Faux ! Il s'agit plutôt d'une périphrase : procédé par lequel on désigne une réalité par une expression qui la définit, telle que peut l'être la Grande Faucheuse au lieu de la mort..